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Scénarios disponibles:
1809- La Fièvre de Walcheren (hypothétique)
Devant Anvers, mi-août 1809
Le 30 juillet 1809, 40.000 Britanniques, commandé par Lord Chatham, débarquent dans l’île de Walcheren: objectif Anvers! Face à eux, quelques bataillons étrangers peu fiables et des fonds de dépôts inexpérimentés. C’est le maréchal Bernadotte en disgrâce à Paris qui est expédié en urgence défendre Anvers. Contre toute attente, ce dernier reprend rapidement en main ces piteuses troupes, les réorganisant en une armée digne de ce nom. Surpris par la rapidité de la réaction française et décimés par la malaria et le typhus, les Britanniques renoncent et rembarquent.
Et si … Lord Chatham, refusant de rentrer à Londres dans la honte, avait préféré tenter le tout pour le tout? Quittant l’île de Walcheren avec ses troupes minées par la maladie, il aurait marché sur Anvers, forçant Bernadotte a tenter de lui barrer la route avec ses recrues mal dégrossies …
Scénario testé plusieurs fois, et qui marche bien.

Très fun, car on se retrouve avec des situations originales des deux côtés: les Anglais ont des micro-divisions et sont tous Démoralisés car minés par la maladie, et les Français sont composés à 80% de conscrits ou milices commandées par des généraux ineptes ... mais avec un excellent Bernadotte à leur tête.
1811- La Bataille de Sagonte
25 octobre 1811, Sagunto
Après avoir fait tomber Tarragona, ce qui lui a valu son bâton de maréchal, Suchet marche en septembre 1811 sur Valencia, que ne couvre plus que le château de Sagunto, à 30km au Nord de la cité. La garnison de la place résistant à leurs premières tentatives, les Français sont contraints d’en faire le siège.
Un mois plus tard, les Espagnols ont eu le temps d’organiser une armée de 28.000 hommes, sous les ordres du général Blake, chargée de dégager la place forte et sa garnison. Suchet, ne laissant que 4,000 pour couvrir le siège de Sagunto, emmena les ~20.0000 restant à la rencontre de Blake.
Alors que le gros des deux armées se rencontraient le long de la route côtière, des éléments détachées des deux camps bataillèrent au gré de leur approche à l’Ouest de l’engagement principal.
Scénario testé une fois et qui nécessitait quelques ajustements, mais qui devrait bien fonctionner dans cette seconde version.
1812- La Bataille de Babinischi
Babinischi (Biélorussie), 24 octobre 1812
Quelques jours après la seconde bataille de Polotsk, le général De Wrède, à la tête des restes de la division bavaroise, refuse de suivre les ordres qu’il a reçu du général Legrand lui enjoignant de couvrir la retraite du 2° corps en surveillant les rives de la rivière Ouzacz. Il garde également à son service la brigade Corbineau, à l’encontre des ordres qu’il a reçu de la renvoyer au 2° corps.
Wittgenstein, à qui le terrain de Polotsk est laissé, décide de poursuivre le 2° corps qui passe successivement sous les ordres de Legrand puis de Merle. Il demande au général comte Steinheil, commandant du corps de Finlande, de poursuivre les Bavarois.
Le 24, le gros des forces de Steinheil rejoint de Wrède qui est resté imprudemment à Babinischi. Il l’attaque dès 8h du matin.
Scénario testé une fois et qui fonctionnait bien.

Les Bavarois sont des troupes fiables, mais de Wrède un mauvais général: il va falloir à ces derniers une bonne coordination interarmes pour se tirer du guêpier dans lequel leur chef les a placé ...
1812- C'est la Bérézina!
Studianka, 28 novembre 1812
Depuis deux jours, adossée à la Bérézina sur laquelle elle a pu jeter deux fragiles ponts, la Grande Armée joue sa survie.
Alors que Victor et son II. Corps couvrent le franchissement sur la rive Est, face à Wittgenstein, Napoléon envoie Ney & Oudinot avec le reste des troupes en état de se battre sur la rive Ouest. Là, l’amiral Tchichagoff remonte depuis le Sud et menace de couper la ligne de retraite française. Oudinot rapidement blessé, c’est à Ney que revient la mission de repousser seul l’amiral.
Deux batailles se déroulant conjointement sur chaque rive de la Bérésina, avec pour enjeu le sort même de la Grande Armée et de son Empereur.
Scénario testé trois fois (la dernière aujourd'hui même!) et qui fonctionne bien.

Tchichagov en bave face à Ney, mais Victor doit salement serrer des miches devant Wittgenstein pour tenir 8 tours sans lâcher Studianka. Comme dans la réalité, pour les deux maréchaux français, la défense statique étant vouée à l'échec, il faut savoir attaquer pour ensuite lâcher du terrain.
1812- La Retraite de Smolensk
Près de Loubino, 19 octobre 1812
Deux jours après avoir vainement tenté de défendre Smolensk, les troupes russes font retraite vers Moscou en plusieurs colonnes. Dans les immenses forêts et la pénombre, une division commandée par le neveu de la Tsarina, Eugène de Würtemberg, se perd et débouche au matin face à tout le III. Corps de Ney au réveil, aussi surpris que lui de le trouver là.
Pendant que des deux côtés, ont tente difficilement de se réorganiser pour faire face à la situation, le commandant en chef Barclay, ayant appris la disparition d’Eugène, galope en personne à la tête d’une division de cavalerie pour le retrouver, ayant laissé une partie du III. Corps de Toutchkov à Loubino, en recueil.
Sans que personne ne l’eut véritablement voulu, une nouvelle bataille majeure se met en place, avec des renforts français marchant au son du canon pour se refermer sur les troupes russes dispersées et esseulées …
Scénario testé une fois et ... qui a été vite arrêté car fonctionnant mal. Cette seconde version devrait corriger les principaux problèmes, mais nous n'avons pas eu l'occasion de la retester.
A priori, à éviter en attente de refonte, les problème mentionnés plus hauté n'étant visiblement pas corrigés dans cette version.

1812- Le Combat de Romanov
Russie, 14 juillet 1812
La Grande Armée a franchit le Niemen depuis près de trois semaines, mais s’enfonce en Russie sans parvenir à accrocher et contraindre à la bataille l’armée russe.
En cet anniversaire de la prise de la Bastille, le général Latour-Maubourg, avec un corps d’avant-garde composite formé d’éléments de son IV. Corps de cavalerie et des V. & VIII. Corps, tente de franchir la rivière Moja que couvrent des cosaques.
Lorsqu’il ordonne à ses cavaliers polonais de repousser ceux-ci, il ignore qu’une forte arrière-garde russe se trouve sur l’autre rive, solidement retranchée dans une vieille redoute. Dans les heures qui suivent, la simple escarmouche avec les cosaques dégénère en embuscade qui voit le quasi-anéantissement du 1er régiment de chevaux-légers polonais.
Scénario testé une fois, et qui requérait quelques ajustements. Nous n'avons toutefois pas eu l'occasion de tester cette version.
1813- Leipzig: la Bataille de Möckern
16 octobre 1813, nord de Leipzig
Alors que Napoléon concentre le gros de la Grande Armée dans sa main pour affronter l’Armée de Bohême au Sud de Leipzig, il charge les maréchaux Marmont & Ney de couvrir le Nord de la ville pour ternir à distance l’Armée de Silésie de Blücher. Dans un exemple type de la « bataille sur ligne intérieure », Napoléon détache une petite portion de ses forces pour en contenir une plus importante pendant que lui-même affronte une autre portion des forces ennemies en supériorité, ou au moins une moindre infériorité, locale.
Mais pour Marmont, la tâche n’est pas aisée, lui qui doit tenir à près de 1 contre 3 face au corps prussien de Yorck et celui russe de Saint-Priest.
Scénario encore jamais testé.
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N'hésitez pas à nous faire part de vos retours, tout particulièrement si vous avez l'occasion de jouer des scénarios ou nouvelles versions que nous n'avons pas eu l'opportunité de (re)tester.
Et même s'il s'agit de scénarios mieux rôdés en fait ...

Ceci n'est que le début de nos travaux de mise en forme de scénarios joués au fil de ces dernières années, et qui étaient parfois seulement conservés sous forme de notes manuscrites ou de fichiers éparses sur un PC.
Nous avons également une liste de batailles identifées que nous n'avons pas eu l'occasion de jouer, mais que nous nous gardions sous le coude pour de futures parties. Nous les mettrons en ligne par "packs" comme ceux-ci au fur et à mesure qu'ils auront été mis en forme.
La liste des scénarios à faire inclu:
1809- Medellin (pas joué)
1809- Talavera (pas encore joué: notre prochain gros projet, sans doute de convention pour avoir une table de taille appropriée)
1809- Ocana (pas joué)
1811- Fuentes de Onoro (jamais testé)
1811- Albuera (testé une fois, mais l'échelle n'était pas bonne)
1812- Borodino: Les Trois Flèches (déjà joué, à mettre en forme)
1812- Jakubowo (déjà joué de multiples fois, notre scénar type de convention aux débuts de la règle, à mettre en forme)
1812- Le Convoi (déjà joué au tout début de la règle, requiert certainement une passe d'adaptation)
1812- No Pasaran! (scénario hypothétique prenant le combat de Majadahonda comme base: Joseph croit pouvoir arrêter Wellington seul et défendre sa capitale)
1812- Ostrowno (déjà joué de multiples fois, notre second scénar type de convention aux débuts de la règle, à mettre en forme)
1812- 2nd Polotsk (déjà joué plusieurs fois)
1812- Valoutina-Gora (pas joué)
1812- Vyazma (pas joué)
1813- Möckern (autre bataille de Möckern, homonyme mais différente de celle de Leipzig, lors de la campagne de printemps de 1813)
1813- Leipzig: Bataille de Möckern
1813- Lieberwolkwitz (déjà joué, nécéssitait de gros ajustements)
1813- Dresde: Aile Droite (notre plus grosse partie à ce jour, en convention, reproduisant les 2/3 du champs de bataille au matin du second jour)
1813- La Légion d'Honneur du général de Wrède (scénario hypothétique, déjà joué, à mettre en forme)
1814- Craonne (pas joué)
1814- Laubresse (pas joué)
1814- Metz (scénario hypothétique, déjà joué, à mettre en forme)
1815- La Souffel (scénario hypotéhtique, pas joué)
1815- Wavre (déjà joué, à mettre en forme)