La sortie de Metz du général Durutte : mars 1814
Posté : 12 nov. 2019, 23:02
Partie acharnée au Trophée Alexandre dimanche 3 novembre à Aulnay !
Xavier a proposé un scénario hypothétique en mars 1814 où le général Durutte, gouverneur militaire de Metz assiégée (pm : il a donc TOUT les pouvoirs), tente une sortie pour rallier des renforts à Thionville et surtout retrouver Napoléon qui le presse de se joindre aux opérations en cours entre Metz et Paris.
Pour donner une idée du personnage, il a réussi à équiper, à entrainer et à motiver les gardes nationaux malgré le siège, les pénuries en tout genre et ... le typhus : excusez du peu ! Leur motivation sera-t-elle que près d'un tiers de ces gardes nationaux demanderont à servir ... avec (et comme) les unités de la ligne !!
Le général Durutte, bon et charismatique
, a donc rassemblé une division de 9 bataillons de gardes nationaux aux côtés de celle formée par le 131e de ligne, le 132e de ligne et le 36e léger : 9 bataillons de vétérans, voire d'élite pour les légers, qui viennent de faire la campagne de Saxe. Chaque division dispose également d'une batterie d'artillerie. Enfin quelques hussards et des Gardes d'Honneur (eh, t'es vraiment sûr Xavier
?) forment une brigade provisoire de cavalerie. Inutile de préciser, ils sont tous gonflés à bloc : entre les conscrits exaltés, les vétérans et les hussards élite exaltés ... çà promet.
En face, l'enthousiasme n'est franchement pas de mise : le général Youzefovitch, mauvais
, dispose de troupes hétéroclites pour l'investissement de Metz :
- une division russe d'avant-garde occupe le village de Woipy au nord de la ville : ses soldats sont aguerris, mais démotivés (1812, 1813, ...) ;
- une division de hessois, formée sur le modèle prussien, est cantonnée autour de Saint-Privat et tarde à se concentrer ... ;
- la division de cavalerie, prussienne et en partie démotivée, s'est quant à elle rapidement rassemblée à Gravelotte ... peut-être un effet de la proximité du QG à Ars ?
8h00 :
- le général Durutte profite du brouillard matinal et du temps couvert pour sortir de Metz : la ligne à droite avec le village de Woipy en ligne de mire, les gardes nationaux à gauche pour soutenir l'attaque et la cavalerie au centre en léger retrait : du classique ;
- en face les russes, isolés mais venant d'accueillir leur général en chef, observent et attendent … en [DEFENSE]. 8h30 :
- la ligne française se déploie face à Woipy et le gardes nationaux forment une "potence" pour soutenir l'attaque et faire face à la cavalerie prussienne qui arrive à vive allure ;
- en face, les russes attendent, les hessois se rassemblent et les prussiens galopent ...
9h20 :
- le choc est rude : sur la route de Gravelotte, les hussards prussiens chargent les gardes nationaux et pulvérise littéralement un des 3 régiments ... mais perd son général dans la mêlée !! - à Woipy le 36e léger aborde les batteries russes tandis que les régiments de ligne contournent le village par l'Est et bousculent les mousquetaires - pendant ce temps les hessois, enfin rassemblés, se hâtent avec circonspection
9h40 :
- les hussards français chargent les batteries russes à la suite des légers, décimés, ... et subissent le même sort ;
- la cavalerie prussienne, désemparée, reste sur place en cherchant comment neutraliser la menace d'une batterie bien trop proche ...
10h30 :
- l'aile gauche russe définitivement repoussée, l'un des régiments de ligne français opère une conversion à gauche, à la barbe des hessois (très longue la barbe quand même), et s'empare du village avec brio
: la situation est critique pour Youzefovitch, surtout quand on est "mauvais"
- sur la route de Saint-Privat les hessois progressent ... avec méthode
11h10 :
- chacun tente de rallier ses unités et de reformer les lignes
- tandis que les hessois ... avancent
11h45 :
- la cavalerie prussienne enhardie par sa première charge et sa prise de flanc de la batterie d'artillerie attaque les gardes nationaux : les effectifs parlent, avec 2 unités perdues de chaque côté le Français est affaibli tandis que le Prussien est détruit !
- les légers français, ralliés, attaquent à 1 contre 2 les mousquetaires russes à l'Ouest de Woipy : le combat est acharné, ils repoussent les russes puis se font cueillir par quelques escadrons de landwehr prussienne qui passaient par là ... - et la tête de colonne hessoise se déploie (enfin) devant Woipy !
12h15 :
- sur la route de Saint-Privat les dragons prussiens, démotivés, et les gardes nationaux, étrillés, s'observent ... - au centre la division d'avant-garde russe est en train de flancher, mais il n'y a rien en face !
- à Woipy, les hessois attaquent et reprennent le village
13h05 :
- les français contre-attaquent et reprennent Woipy
- au centre, les russes se rallient, contre-attaquent et reprennent le village
- dans un dernier effort, les Gardes d'Honneur (eh, t'es vraiment sûr Xavier
?) tentent de reprendre le village où s'accroche toujours une batterie d'artillerie française mais ils sont repoussés avec pertes
13h55 :
- fin de la partie : les pertes sont (très) élevées de part et d'autre mais Woipy reste aux mains de la division d'avant-garde russe et la masse des hessois, à défaut de leur agilité, achève de convaincre Durutte de se replier à l'abri de ses fortifications ...
La partie s’est jouée de 11h00 à 15h00, soit environ 4 heures de temps réel pour 6 heures de temps historique (pm : 8h00 / ~14h00) : je confirme le beau calibrage de la règle !!
A noter que le soutien est vraiment primordial : celui des Gardes d'Honneur (eh, t'es vraiment sûr Xavier
?) manquera au Français pour défendre Woipy, de même que la batterie d'artillerie des hessois qui leur fera défaut après avoir été masquée par la fausse manœuvre d'une de leurs brigades
Merci à Xavier et à Rénald pour cette partie ... disputée jusqu'au bout !
Xavier a proposé un scénario hypothétique en mars 1814 où le général Durutte, gouverneur militaire de Metz assiégée (pm : il a donc TOUT les pouvoirs), tente une sortie pour rallier des renforts à Thionville et surtout retrouver Napoléon qui le presse de se joindre aux opérations en cours entre Metz et Paris.
Pour donner une idée du personnage, il a réussi à équiper, à entrainer et à motiver les gardes nationaux malgré le siège, les pénuries en tout genre et ... le typhus : excusez du peu ! Leur motivation sera-t-elle que près d'un tiers de ces gardes nationaux demanderont à servir ... avec (et comme) les unités de la ligne !!
Le général Durutte, bon et charismatique



- une division russe d'avant-garde occupe le village de Woipy au nord de la ville : ses soldats sont aguerris, mais démotivés (1812, 1813, ...) ;
- une division de hessois, formée sur le modèle prussien, est cantonnée autour de Saint-Privat et tarde à se concentrer ... ;
- la division de cavalerie, prussienne et en partie démotivée, s'est quant à elle rapidement rassemblée à Gravelotte ... peut-être un effet de la proximité du QG à Ars ?
8h00 :
- le général Durutte profite du brouillard matinal et du temps couvert pour sortir de Metz : la ligne à droite avec le village de Woipy en ligne de mire, les gardes nationaux à gauche pour soutenir l'attaque et la cavalerie au centre en léger retrait : du classique ;
- en face les russes, isolés mais venant d'accueillir leur général en chef, observent et attendent … en [DEFENSE]. 8h30 :
- la ligne française se déploie face à Woipy et le gardes nationaux forment une "potence" pour soutenir l'attaque et faire face à la cavalerie prussienne qui arrive à vive allure ;
- en face, les russes attendent, les hessois se rassemblent et les prussiens galopent ...
9h20 :
- le choc est rude : sur la route de Gravelotte, les hussards prussiens chargent les gardes nationaux et pulvérise littéralement un des 3 régiments ... mais perd son général dans la mêlée !! - à Woipy le 36e léger aborde les batteries russes tandis que les régiments de ligne contournent le village par l'Est et bousculent les mousquetaires - pendant ce temps les hessois, enfin rassemblés, se hâtent avec circonspection
9h40 :
- les hussards français chargent les batteries russes à la suite des légers, décimés, ... et subissent le même sort ;
- la cavalerie prussienne, désemparée, reste sur place en cherchant comment neutraliser la menace d'une batterie bien trop proche ...
10h30 :
- l'aile gauche russe définitivement repoussée, l'un des régiments de ligne français opère une conversion à gauche, à la barbe des hessois (très longue la barbe quand même), et s'empare du village avec brio


- sur la route de Saint-Privat les hessois progressent ... avec méthode
11h10 :
- chacun tente de rallier ses unités et de reformer les lignes
- tandis que les hessois ... avancent
11h45 :
- la cavalerie prussienne enhardie par sa première charge et sa prise de flanc de la batterie d'artillerie attaque les gardes nationaux : les effectifs parlent, avec 2 unités perdues de chaque côté le Français est affaibli tandis que le Prussien est détruit !
- les légers français, ralliés, attaquent à 1 contre 2 les mousquetaires russes à l'Ouest de Woipy : le combat est acharné, ils repoussent les russes puis se font cueillir par quelques escadrons de landwehr prussienne qui passaient par là ... - et la tête de colonne hessoise se déploie (enfin) devant Woipy !
12h15 :
- sur la route de Saint-Privat les dragons prussiens, démotivés, et les gardes nationaux, étrillés, s'observent ... - au centre la division d'avant-garde russe est en train de flancher, mais il n'y a rien en face !
- à Woipy, les hessois attaquent et reprennent le village

- les français contre-attaquent et reprennent Woipy


- dans un dernier effort, les Gardes d'Honneur (eh, t'es vraiment sûr Xavier


- fin de la partie : les pertes sont (très) élevées de part et d'autre mais Woipy reste aux mains de la division d'avant-garde russe et la masse des hessois, à défaut de leur agilité, achève de convaincre Durutte de se replier à l'abri de ses fortifications ...
La partie s’est jouée de 11h00 à 15h00, soit environ 4 heures de temps réel pour 6 heures de temps historique (pm : 8h00 / ~14h00) : je confirme le beau calibrage de la règle !!

A noter que le soutien est vraiment primordial : celui des Gardes d'Honneur (eh, t'es vraiment sûr Xavier


Merci à Xavier et à Rénald pour cette partie ... disputée jusqu'au bout !
