Xavier a proposé un scénario hypothétique en mars 1814 où le général Durutte, gouverneur militaire de Metz assiégée (pm : il a donc TOUT les pouvoirs), tente une sortie pour rallier des renforts à Thionville et surtout retrouver Napoléon qui le presse de se joindre aux opérations en cours entre Metz et Paris.
Pour donner une idée du personnage, il a réussi à équiper, à entrainer et à motiver les gardes nationaux malgré le siège, les pénuries en tout genre et ... le typhus : excusez du peu ! Leur motivation sera-t-elle que près d'un tiers de ces gardes nationaux demanderont à servir ... avec (et comme) les unités de la ligne !!
Le général Durutte, bon et charismatique



- une division russe d'avant-garde occupe le village de Woipy au nord de la ville : ses soldats sont aguerris, mais démotivés (1812, 1813, ...) ;
- une division de hessois, formée sur le modèle prussien, est cantonnée autour de Saint-Privat et tarde à se concentrer ... ;
- la division de cavalerie, prussienne et en partie démotivée, s'est quant à elle rapidement rassemblée à Gravelotte ... peut-être un effet de la proximité du QG à Ars ?
8h00 :
- le général Durutte profite du brouillard matinal et du temps couvert pour sortir de Metz : la ligne à droite avec le village de Woipy en ligne de mire, les gardes nationaux à gauche pour soutenir l'attaque et la cavalerie au centre en léger retrait : du classique ;
- en face les russes, isolés mais venant d'accueillir leur général en chef, observent et attendent … en [DEFENSE]. 8h30 :
- la ligne française se déploie face à Woipy et le gardes nationaux forment une "potence" pour soutenir l'attaque et faire face à la cavalerie prussienne qui arrive à vive allure ;
- en face, les russes attendent, les hessois se rassemblent et les prussiens galopent ...
9h20 :
- le choc est rude : sur la route de Gravelotte, les hussards prussiens chargent les gardes nationaux et pulvérise littéralement un des 3 régiments ... mais perd son général dans la mêlée !! - à Woipy le 36e léger aborde les batteries russes tandis que les régiments de ligne contournent le village par l'Est et bousculent les mousquetaires - pendant ce temps les hessois, enfin rassemblés, se hâtent avec circonspection
9h40 :
- les hussards français chargent les batteries russes à la suite des légers, décimés, ... et subissent le même sort ;
- la cavalerie prussienne, désemparée, reste sur place en cherchant comment neutraliser la menace d'une batterie bien trop proche ...
10h30 :
- l'aile gauche russe définitivement repoussée, l'un des régiments de ligne français opère une conversion à gauche, à la barbe des hessois (très longue la barbe quand même), et s'empare du village avec brio


- sur la route de Saint-Privat les hessois progressent ... avec méthode
11h10 :
- chacun tente de rallier ses unités et de reformer les lignes
- tandis que les hessois ... avancent
11h45 :
- la cavalerie prussienne enhardie par sa première charge et sa prise de flanc de la batterie d'artillerie attaque les gardes nationaux : les effectifs parlent, avec 2 unités perdues de chaque côté le Français est affaibli tandis que le Prussien est détruit !
- les légers français, ralliés, attaquent à 1 contre 2 les mousquetaires russes à l'Ouest de Woipy : le combat est acharné, ils repoussent les russes puis se font cueillir par quelques escadrons de landwehr prussienne qui passaient par là ... - et la tête de colonne hessoise se déploie (enfin) devant Woipy !
12h15 :
- sur la route de Saint-Privat les dragons prussiens, démotivés, et les gardes nationaux, étrillés, s'observent ... - au centre la division d'avant-garde russe est en train de flancher, mais il n'y a rien en face !
- à Woipy, les hessois attaquent et reprennent le village

- les français contre-attaquent et reprennent Woipy


- dans un dernier effort, les Gardes d'Honneur (eh, t'es vraiment sûr Xavier


- fin de la partie : les pertes sont (très) élevées de part et d'autre mais Woipy reste aux mains de la division d'avant-garde russe et la masse des hessois, à défaut de leur agilité, achève de convaincre Durutte de se replier à l'abri de ses fortifications ...
La partie s’est jouée de 11h00 à 15h00, soit environ 4 heures de temps réel pour 6 heures de temps historique (pm : 8h00 / ~14h00) : je confirme le beau calibrage de la règle !!

A noter que le soutien est vraiment primordial : celui des Gardes d'Honneur (eh, t'es vraiment sûr Xavier


Merci à Xavier et à Rénald pour cette partie ... disputée jusqu'au bout !
